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Si c'est bon pour la nature, c'est bon pour moi !
14 avril 2022

Notre système alimentaire I

Les limites de notre système alimentaire

Un système alimentaire c'est la façon dont les hommes s'organisent dans l'espace et dans le temps pour obtenir et consommer leur nourriture. Plus simplement, le terme fait référence aux différentes étapes du processus de fabrication, de la production, à la tranformation, la distribution, puis la consommation.

En 2050, on estime que la Terre atteindra les 9,8 milliards d'êtres humains et chacun devra avoir accès à une alimentation saine et suffisante. Cependant, notre modèle actuel n'est plus en mesure de garantir le droit à l'alimentation de chaque citoyen. De plus, l'utilisation massive de produits toxiques à tous les stades de l'approvisionnement menace à la fois les populations et l'équilibre de l'environnement. Ce système vise avant tout à nourrir un maximum de personnes pour un minimum d'argent. Et pour y parvenir, forcément, il faut diminuer les coûts de production.

Tout au long du processus, les aliments perdent en fibre et en nutriments. Le maïs par exemple est devenu la première plante cultivée au monde mais à abandonné en même temps une bonne partie de ses oligo-éléments. Il s'est rempli de pesticides pour résister aux attaques de parasites. A cause de ceux-ci, les compléments alimentaires se sont fait une place dans nos supermarchés.

Notre nourriture n'est plus assez diversifiée puisque 75% de l'alimentation mondiale s'axe autour de seulement 5 espèces animales et de 12 plantes, parmi lesquelles le riz, le blé et le maïs. Le contenu de nos assiettes réputée d'être trop gras, trop sucré, trop salé, est facteur de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaire, une mauvaise alimentation, représente aujourd'hui, un taux de mortalité plus élevé que l'alcool, les drogues ou encore le tabac. 1,9 milliards de personnes surconsomment dans le monde, contrairement à 794 millions de personnes qui souffrent de la faim au quotidien.

Les mauvaises habitudes alimentaires s'observent tout particulièrement dans les pays industrialisés ou on y constate que la malbouffe y triomphe, représentée par les chaînes de restauration rapide et les produits très transformés, saturés de produits chimiques, pauvres en vitamines, et qui nt une très forte teneur en calories, mais ce sont des calories dites creuses car elles n'ont qu'une très faible valeur nutritive.

De plus, une mauvaise alimentation a tendance à favoriser le surpoids, l'obésité est devenu la première cause de décès évitable et prématuré en France. L'industrie agroalimentaire a régulièrement recours aux acides gras trans pour conserver plus longtemps ses produits et les rendre plus ferme. Ces lipides, que l'on retrouve naturellement en petite quantité dans le lait ou la viande, ont pour cause d'augmenter le mauvais cholestérol dans le sang. Mais en France, les industriels sont autorisés à ne pas les mentionner dans la compositions de leurs produits.

D'autant que la malbouffe et la surconsommation, en plus de participer à l'épuisement des ressources, augmentent considérablement le gaspillage avec environ un tiers des aliments qui finissent à la poubelle, soit 1,3 milliards de tonnes chaques année.

Les déséquilibre de notre système alimentaire constituent un risque majeur pour l'environnement. Depuis les années 50, la production de masse a connu un développement exponentiel au point qu'aujourd'hui le secteur agroalimentaire constitue, à lui seul, la principale source de dégradation de l'environnement

Environ 25% des gaz à effets de serre responsable du réchauffement climatique proviennent de l'agriculture. Les pesticides utilisés pour éloigner les organismes nuisibles pénètrent dans les sols, dans l'air dans les océans et impactent directement la biodiversité. La déforestation se poursuit tandis que les mas d'eau s'épuisnent. L'agriculture pompe aujourd'hui 70% des réserves d'eau douce de la planète et les deux tiers ont d'ores et déjà dépassé leur seuil de pollution. Sans actions immédiate, les objectifs fixés par l'accord de Paris visant à limiter à 2°C l'augmentation des températures du monde d'ici la fin du XXIe siècle pourraient ne pas être atteints.

Un échange constructif entre les producteur, les consommateurs, les gouvernements et les commerçants est maintenant indispensable pour définir tous ensemble les contours de nouveaux modes de consommations et de productions. La solution, face à cela, est de produire plus mais en produisant mieux.

(Source : Conservation Nature, cairn.info)

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  • Dans ce blog qui porte sur le thème de l'alimentation, nous verrons comment avoir une alimentation saine pour nous ainsi que pour l'environnement, les impacts d'une mauvaise alimentation et bien d'autre choses en rapport ce thème.
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