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Si c'est bon pour la nature, c'est bon pour moi !

26 avril 2022

Rubrique : Mentions légales et responsabilité du blog

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26 avril 2022

Bibliographie

Etchebest, Philippe – Cuisiner bien accompagné : Avec ma méthode Mentor – 1er ed – Paris : Albin Michel- 2021 – 302 p.



McNamara, Michael – Sel : allié ou ennemie ? - Canada – Michael McNamara – 2020 – educ'arte vidéo – 50 min.



Frédéric Denhez – La face caché du bio low cost – France – France 5 – 2018 – vidéo – 1 min.



Abel Coindoz, Claire et Egreteau, Marie et Warnery, Céline – Système de formation et développement durable – France : Grep – Vers des systèmes alimentaires durables – p.162-168.



Greenpeace – Pourquoi manger de saison [En ligne] – Disponible sur « https://www.greenpeace.fr/ » (page consultée le 20/04/22).



Produits régionaux – Pourquoi est-il préférable de cuisiner soi-même ses repas [En ligne] – Disponible sur « https://produitsregionaux.fr/ » (page consultée le 20/04/22).



Biowallonie – Qu'est-ce qu'un circuit court ? [En ligne] – Disponible sur « https://www.biowallonie.com » (page consultée le 20/04/22).



Floriane Leost – Consommer local, le circuit court [En ligne] – Disponible sur « https://linstantflo.com » (page consultée le 19/04/22).



Potimarron – Pourquoi privilégié les circuits court ? [En ligne] – Disponible sur « https://www.potimarron.com » (page consultée le 19/04/22).



Conservation nature – Transition alimentaire : Les limites de notre système – France – Conservation nature – 2021 – Youtube – 15 min.

25 avril 2022

Les bocaux alimentaires

S'il y a bien quelque chose qui ne donne pas envie d'être acheté et mangé, c'est bien les conserves, mais il y a t-il une alternative aux conserves ? Qui dure dans le temps ? Rapide à cuisiner ? OUI ! Mais quoi donc ? Les bocaux ! Vous savez, les bocaux que l'on utilise pour la confiture, les cornichons, olives, ect... et bien gardez les, ils vous serons bien utiles. Comment peuvent ils remplacer les boites de conserves ? Dans les bocaux, il faut tout simplement mettre le plat de notre choix (cuit), ou des fruits, des légumes, des compotes, des soupes, ce que l'on veut ! Puis on les stérilise à l'aide d'un stérilisateur, d'un four à vapeur ou les congeler au congélateur. 

Lors de la stérilisation, il est recommandé de mettre les bocaux à 100°C pendant 1h - 1h15, ça passe à peu près pour tout type de plat. Mais pour les bocaux qui contiennent de la viande, peu importe le plat, il est plutôt conseillé de le laisser au stérilisateur pendant 1h30 environ, la température reste la même. Au four à vapeur, c'est la même température et le même temps que le stérilisateur, la seule différence est que dans le four, les bocaux ne tempent pas dans l'eau. Si vous décidez de congeler vos bocaux, ne les stérilisez pas avant, ça ne sert à rien. Mais à quoi sert la stérilisation ? La stérilisation sert à éliminer tous les risques sanitaires en détruisant ls micro-organismes tel que les virus, les bactéries, les champignon ou autres parasites qui se trouvent dans les plats que vous avez préparé. 

Avant de stériliser vos bocaux, cuisez vos plat mais pas exactement comme vous le voulez, arrêtez la cuisson un petit peu avant, car lorsqu'ils seront dans le stérilisateur, ils continueront un petit peu de cuire étant donné que la chaleur est très élevée. 

Et pour la conservation alors ? Et bien une fois stérilisés, vos bocaux sont conservable pour une durée d'environ 1 à 2 ans ! et le mieux c'est de les stocker dans un lieu à l'abri de la lumière et de l'humidité. 

 

Conseil: 

Il est possible que certains bocaux soient mal stérilisés ou prennent l'eau lors de la stérilisation, pour éviter au maximum ce genre d'incident, veillez à prendre des bocaux bien hermétiques, avec un couvercle qui se visse ou qui à une rondelle de caoutchouc. Et veillez à ce que le bocal soit bien propre et sec lorsque vous l'utilisez. 

 

Et voilà, vous avez maintenant une meilleure solution que les boites de conserves industrielles qui contiennent un plat peu appétissant et avec une composition douteuse ! Les bocaux c'est moins de déchet, meilleur pour vous et pour votre santé, rapide à réchauffer et l'occasion de passer un bon moment à cuisiner que ce soit seul, ou accompagné. Désormais, faites vos propres plats préparés ! 

24 avril 2022

Miser sur l'équilibre et le bien-être

Consommer de saison

Un fruit ou un légume dont le voyage est court est forcément cueilli à maturité. Il aura la temps de mûrir au soleil et de se charger en vitamines et minéraux afin de vous apporter le maximum de nutriments, sans parler de son goût.

Et comme la nature est bien faîte, consommer un produit local et de saison, c'est aussi apporter à votre corps tout ce dont il a besoin au bon moment. En hiver, pommes de terre, courges et brocolis vont vous permettre d'affronter le froid avec un apport maximal en glucides, vitamines et minéreaux. En été, les aliments gorgés d'eau seront idéals pour vous désaltérer (concombres, pastèques, tomates..) et préparer votre peau au soleil.

Au-delà des bénéfices écologiques, consommer local et de saison est donc bon aussi un véritable atout pour votre santé !

 

Produire soi-même

Je ne vous conseille pas de cultiver 50 kg de pommes de terre dans votre appartement, bien sûr ! Si vous avez la chance d'avoir des arbres fruitiers ou un potager, c'est le top. Pour les autres, tout n'est pas perdu.

Vos rebonds de fenêtre peuvent vous permettre de faire pousser des herbes aromatiques, et votre balcon, certains fruits et légumes comme les tomates cerises, les fraises, les poivrons, les radis... Dans votre cuisine, vous pouvez certainement faire germer des graines ; on les laisse pousser seulement quelques jours avant de déguster, et ce sont de véritables bombes nutritionnelles.

De nombreux livres, sites internet et chaîne Youtube montrent comment s'y prendre. Toutes ces pistes sont autant de moyen de faire des économies et de manger plus sainement.

 

Cuisiner soi-même

Cuisiner soi-même, c'est la base d'une alimentation saine et c'est la meilleure façon de savoir ce qu'il y a dans son assiette. Les plats préparés et les produits ultra transformé faitsà partir d'ingrédients médiocres sont souvent trop salé ou trop sucré pour donné l'impression qu'ils ont du goût, puis bourrés d'additifs pour allonger leur durée de concervation, garder leurs couleurs, lier... Un véritable cocktail explosif pour votre organisme. Et comme ils sont pauvres en nutriments, le corps n'est pas nourri avec ce qu'il lui faut vraiment, ce qui entraîne des ringales et une surconsommation. Pourtant, la plupart des plats tout prêts sont faciles à préparer et moins chers quand ils sont faits maison. On paye pour le temps de préparation, mais c'est notre santé qui en fait les frais. Cuisiner soi-même, c'est reprendre le contrôle sur la qualité de son alimentation, mais aussi retrouver le vrai goût des aliments.

 

Varier les plaisirs

Manger équilibré ne veut pas dire manger tout le temps la même assiette bien équilibrée. C'est aussi avoir une alimentation variée, car un grand nombre de vitamines et minéreaux ne sont pas présents dans tous les aliments. La cuisine sert aussi à sortir de son quotidien, à gouter de nouvelles choses.

- Changez d'aliments d'une même catégorie d'un repas à l'autre (viande un jour et poisson le lendemain).

- Variez les modes de cuisson, mangez cru, cuit séché, en purée ou en soupe...

- N'oubliez pas l'oignon, l'ail, les herbes fraîches, les épices et les oléagineux (olives, nox amandes, graines de courges, de sésame...). Riches en nutriment, ils sont de très bons alliés pour votre santé et apporteront du relief à vos plats.

 

Manger avec modération

C'est peut-être le plus dur de, car quand c'est bon, c'est difficile de s'arrêter ! Mais attention, manger avec modération e veut pas dire se priver. c'est l'excès qui est mauvais. Il ne s'agit pas de faire un régimes miracles ou de sauter des repas, mais de couvrir ses besoins normalement et sans excès.

Pour éviter les excès : Utiliser des assiettes plus petites, garnissez-les en cuisine, ne poser pas les plats à table, prenez le temps de manger et, quand vous n'avez plus faim, arrêtez vous, vous en aurez pour plus tard et vous ferez des économies.

 

(Sources : greenpeace.fr, "cuisinez bien accompagné avec ma méthode Mentor" livre de Philippe ETCHEBEST, produitsregionaux.fr)

24 avril 2022

Les circuits courts

Le circuit court, c'est quoi ?

Tout d'abord le circuit court, c'est un mode de commercialisation de produits agricoles ou horticoles qui peuvent être bruts ou transformés ou il y a aucun ou un seul intermédiaire au maximum, entre le producteur et le consommateur. Il n'y a pas de critère physique pour dire ou non si le circuit peut être qualifié de « court » mais le trajet du produit doit être le plus court possible.

Les circuits courts apparaissent des réactions à cause du développement de l'utilisation des produits phytosanitaire et aux scandales sanitaires industriels.

 

Quels sont les avantages du circuit court

Beaucoup d'avantages à pratiquer le circuit court émergent à tout les niveaux :

Le transport des aliments nécessite beaucoup moins d'énergie, ce qui diminue énormément la pollution. Il est moins impératifs de protéger les produits pendant leur trajet et il est également possible d'acheter des fruits et des légumes en lots, ce qui réduit considérablement les emballages. Les prix des produits est plus juste pour rendre plus équitable la rémunération des producteurs contrairement à la grande distribution. Le trajet étant court, les produits sont cultivés à maturité pour ainsi proposé le plein potentiel du produits aux consommateurs.

 

Comment acheter des produits issus du circuit court ?

Pour vendre les produits issus des circuits courts, il y a plusieurs types de vente directe :

Dans un premier temps, il y a la vente à la ferme ; un magasin qui est directement à la ferme, la cueillette : le consommateur cueille directement ce qu'il veut acheter (libre-service) ou le consommateur achète une production à l'avance puis vient récolter ce qu'il veut (libre-récolte). Il y a aussi des événements à la ferme comme la restauration ou le producteur organise un repas vendus et consommer sur place ou bien la vente lors de manifestation à la ferme. Des distributeurs automatiques réfrigérés (ou pas) placé sur le site de la ferme.

Et dans un deuxième temps, il y a la vente en dehors de la ferme ; des marchés, vente en bordure de route, vente en livraison chez soit ou via des points relais, ventes dans des foires ou des salons et des points de vente collectif. Il y a aussi des ventes à un groupement d'achat qui est une association de consommateurs qui ont un partenariat avec des producteurs locaux.

 

(Sources : biowallonie.com, linstantflo.com, potimarron.com)

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14 avril 2022

Notre système alimentaire IV

Des solutions à l'échelle individuelle

A l'échelle individuelle, il est toujours possible de prendre en marche la transition vers un développement durable. Quant on parle de développement durable, c'est pour choisir un système qui sera capable d'assumer les besoins des générations actuelles sans nuire aux besoins des générations futures.

Du point de vue de la nutrition, ça passe d'abord par une meilleur connaissance de tout ce que l'on mange chaque jour, comme pa exemple l'achat de produit peu voir pas transformés, la consommation de légumes et de fruits de saison ainsi que la lecture des codes qui figurent sur certains produits (comme les oeufs ou le dentifrice).

On pourra également s'aventurer dans ses propores cultures, et ça même si on ne possède pas de jardin car les potagers autonomes trouvent leur places dans n'importe quel intérieur, il suffit juste d'un peu d'eau et de lumière pour que se soit concluant. Si on a la chance d'avoir un terrain, on pourra y mettre quelques poules qui mangeront les épluchures de légumes ou de fruits contre quelques oeufs frais.

Sans devenir végétarien, on essayera de réduire sa consommation de viande mais surtout de viande rouge, car par exemple, pour produire 1 kilo de viande de boeuf il faut 13 000 Litres d'eau alors qu'il faut seulement 50 Litres d'eau pour produire 1 kilo de légumineuse. S'ajoutent à cela la déforestatation massive qui est nécessaire pour la production de viande et conditions inhumaines d'élevage (8 animaux sur 10 y sont confrontés). Question d'éthique, on favorisera la viande de qualité voir labélisée et si possible achetée en boucherie.

Basculer vers un système alimentaire plus éco-responsable, c'est agir efficacement contre le gaspillage alimentaire dont la gestion libère d'importante quantités de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ce qui contribue un peu plus à l'épuisement des ressources, aux changement climatiquesainsi que la déstruction de l'environnement.

 

(Source : Conservation Nature, cairn.info)

14 avril 2022

Notre système alimentaire III

Des solutions à l'échelle mondiale

L'alimentation durable dont il est question, est censé protéger l'environemment, notre santé et la diversité culturelle de la planète, mais il doit aussi être durable à la fois sur le plan économique et sur le plan sociale.

Pour pallier aux besoins d'une population en plein développement, il faudra produire plus tout en prenant en compte des conditions locales et du déréglement climatique. Les modes de consommation des pays aux revenus élevés et les modes de productions des pays à faibles revenu devront être fortement revu afin de limiter la pollution importante de l'environnement par les déchets.

Au croisement de toutes ces stratégies, c'est l'agriculture écologique qui est juger comme l'un des modèles agricoles du futur. L'agriculture biologique refusant par exemple l'utilisation de produits chimiques de synthèse est différente de l'agriculture écologique qui elle, va beaucoup plus loins et qui va s'adapter aux rythme de chaque écosystème. L'agriculture écologique promet par là, une utilisation plus judicieuse des ressources, en s'inspirant de plusieurs théories tirées de la science, du monde agricole et de l'écologie, aussi appelé "agro-écologie".

L'agriculture écologique permet un taux d'exploitation idéal sans venir à bout des ressources naturelles, tout en diminuant énormément les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l'utilisation des produits toxiques. Dans ce modèle, la biodiversité retrouveenfin pleinement sa place au centre de la chaîne de production. Chaque aliments préservent parfatement leurs goûts et les qualités nutritionnelles. Evidemment, c'est excellent pour notre santé mais cela permet aussi l'augmentation des rendements des régions les plus pauvres, tout en respectant la biodiversité.

On imagine au final, pour l'Europe, le retour à l'autonomie alimentaire qui est appuyé sur la restauration des écosystèmes et l'utilisation exclusive d'énergies renouvelables. C'est "l'agriculture de réparation" ou bien "l'agriculture solaire".

 

(Source : Concervation Nature, cairn.info)

14 avril 2022

Notre système alimentaire II

Une transition alimentaire en cours

Comment nourrir l'ensemble des individus en préservant la santé et l'environnement ? De multiples alternatives sont déjà en marche. Des experts ont étudiés la question de la faim dans le monde, la protection de la nature mais aussi des conséquences qu'a les aliments sur notre santé pour les dévellopper.

Parmi les solutions proposées pour défier la production industrielle actuelle, il y a par exemple, un incontestable élan de la permaculture dans les pays industrialisés, qui cherche à recréer des écosystèmes. On y trouve aussi de l'agriculture urbaine qui renvoie aux activités agricoles qui est exercées en ville. Aujourd'hui de nombreux légumes, fruits, herbes aromatiques ou des fleurs poussent sur les toit ce qui réduit les coûts de production mais aussi les émission de Co2.

En zone rural, quelques agriculteurs tentent déjà de passer à une agriculture qui n'utilise pas de pétrole et depuis quelques années, d'autre agriculteurs encore plus nombreux,ont réduit leur consommation d'engrais, de pesticides et d'énergie. On appelle ça : "l'agriculture biologique". L'idée a fait son chemin dans la tête des consommateurs et le nombre de marchés locaux, de circuit court et de fermes biologiques évolue de manière constante, car nous sommes tous un peu plus préoccupés par ce que nous mettons dans nos assiettes.

De nouveaux mouvement inédits font leur apparition, comme par exemple le locvorisme qui incite à n'acheter que ce qui est produits dans un rayon de 100 à 250 km de chacun et aussi la notion de souveraineté alimentaire qui est de permettre à chaque Etats ou groupe d'Etats de mettre en place les politiques agricoles les plus adaptées à chaque peuple. C'est un retour au savoir-faire traditionnels sans nuire à la nature, tout en valorisant les produits locaux.

Les premières solutions alternatives sont plutôt nées des initiatives conjointes d'un ensemble d'associations de consommateur, de citoyens et d'instituts de recherche. Pour rapidement passer à la vitesse supérieur, la transition alimentaire devra s'effectuer à plus grande échelle, de manière officielle, à l'aide d'un engagement mondial sans précédent.

 

(Source : Conservation Nature, cairn.info)

14 avril 2022

Notre système alimentaire I

Les limites de notre système alimentaire

Un système alimentaire c'est la façon dont les hommes s'organisent dans l'espace et dans le temps pour obtenir et consommer leur nourriture. Plus simplement, le terme fait référence aux différentes étapes du processus de fabrication, de la production, à la tranformation, la distribution, puis la consommation.

En 2050, on estime que la Terre atteindra les 9,8 milliards d'êtres humains et chacun devra avoir accès à une alimentation saine et suffisante. Cependant, notre modèle actuel n'est plus en mesure de garantir le droit à l'alimentation de chaque citoyen. De plus, l'utilisation massive de produits toxiques à tous les stades de l'approvisionnement menace à la fois les populations et l'équilibre de l'environnement. Ce système vise avant tout à nourrir un maximum de personnes pour un minimum d'argent. Et pour y parvenir, forcément, il faut diminuer les coûts de production.

Tout au long du processus, les aliments perdent en fibre et en nutriments. Le maïs par exemple est devenu la première plante cultivée au monde mais à abandonné en même temps une bonne partie de ses oligo-éléments. Il s'est rempli de pesticides pour résister aux attaques de parasites. A cause de ceux-ci, les compléments alimentaires se sont fait une place dans nos supermarchés.

Notre nourriture n'est plus assez diversifiée puisque 75% de l'alimentation mondiale s'axe autour de seulement 5 espèces animales et de 12 plantes, parmi lesquelles le riz, le blé et le maïs. Le contenu de nos assiettes réputée d'être trop gras, trop sucré, trop salé, est facteur de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaire, une mauvaise alimentation, représente aujourd'hui, un taux de mortalité plus élevé que l'alcool, les drogues ou encore le tabac. 1,9 milliards de personnes surconsomment dans le monde, contrairement à 794 millions de personnes qui souffrent de la faim au quotidien.

Les mauvaises habitudes alimentaires s'observent tout particulièrement dans les pays industrialisés ou on y constate que la malbouffe y triomphe, représentée par les chaînes de restauration rapide et les produits très transformés, saturés de produits chimiques, pauvres en vitamines, et qui nt une très forte teneur en calories, mais ce sont des calories dites creuses car elles n'ont qu'une très faible valeur nutritive.

De plus, une mauvaise alimentation a tendance à favoriser le surpoids, l'obésité est devenu la première cause de décès évitable et prématuré en France. L'industrie agroalimentaire a régulièrement recours aux acides gras trans pour conserver plus longtemps ses produits et les rendre plus ferme. Ces lipides, que l'on retrouve naturellement en petite quantité dans le lait ou la viande, ont pour cause d'augmenter le mauvais cholestérol dans le sang. Mais en France, les industriels sont autorisés à ne pas les mentionner dans la compositions de leurs produits.

D'autant que la malbouffe et la surconsommation, en plus de participer à l'épuisement des ressources, augmentent considérablement le gaspillage avec environ un tiers des aliments qui finissent à la poubelle, soit 1,3 milliards de tonnes chaques année.

Les déséquilibre de notre système alimentaire constituent un risque majeur pour l'environnement. Depuis les années 50, la production de masse a connu un développement exponentiel au point qu'aujourd'hui le secteur agroalimentaire constitue, à lui seul, la principale source de dégradation de l'environnement

Environ 25% des gaz à effets de serre responsable du réchauffement climatique proviennent de l'agriculture. Les pesticides utilisés pour éloigner les organismes nuisibles pénètrent dans les sols, dans l'air dans les océans et impactent directement la biodiversité. La déforestation se poursuit tandis que les mas d'eau s'épuisnent. L'agriculture pompe aujourd'hui 70% des réserves d'eau douce de la planète et les deux tiers ont d'ores et déjà dépassé leur seuil de pollution. Sans actions immédiate, les objectifs fixés par l'accord de Paris visant à limiter à 2°C l'augmentation des températures du monde d'ici la fin du XXIe siècle pourraient ne pas être atteints.

Un échange constructif entre les producteur, les consommateurs, les gouvernements et les commerçants est maintenant indispensable pour définir tous ensemble les contours de nouveaux modes de consommations et de productions. La solution, face à cela, est de produire plus mais en produisant mieux.

(Source : Conservation Nature, cairn.info)

14 avril 2022

Le BIO dans la grande distribution

Qu'est-ce que le BIO ?

Le terme BIO, désigne un produit issu de l'agriculture biologique. Le mode de production est naturel, aucun produit chimique comme les pesticides, herbicides ou d'OGM (Organisme Génétiquement Modifié) n'est utilisé. Le BIO s'inscrit dans une vision globale de Développement Durable, dans le respect de l'environnement, de la biodiversité ainsi que le bien-être animal.

Le BIO ne concerne pas seulement les produits alimentaires, mais également d'autres produits non-alimentaires tels que les cosmétiques et les produits d'hygiène, les textiles (vêtements en coton BIO, en chanvre, en laine, en soie, en lin ou en bambou) et des produits d'entretien.

L'agriculture biologique s'est développée dans les années 1920, lorsque des agronomes, agriculteurs, médecins et consommateurs ont décidé d'adopter un mode de production alternatif en privilégiant le respect de la nature, l'autonomie ainsi que le travail du sol.

 

Comment le BIO s'est-il répandu ?

L'agriculture biologique étant plus saine pour la santé grâce à l'absence en produits chimiques, car en effet, certains pesticides ou antibiotiques (pour la viande) présent dans les produits non BIO peuvent provoquer des perturbations endocriniennes, ce qui à pour effet d'orienter les consommateurs vers une consommation issue de l'agriculture biologique. De plus, les gens prennent de plus en plus soin d'eux, de leur santé et de leur hygiène de vie ainsi que pour des raisons de principes tel que la cause animale, ce qui les poussent à faire attention à la composition, de la provenance ainsi que le mode de production de leurs produits. Après les polémiques autour des pesticides responsables de l'hécatombe des abeilles dans les années 2015, le BIO à commencé à croître de 20% par an (source : l'Agence BIO).

 

Le BIO dans la grande distribution

Le BIO apparaît dans les grandes surfaces dans les années 1990, c'était à l'époque un marché de niche.

À partir de 2008, face à l'engouement de plus en plus fort des consommateurs pour le BIO, la grande distribution développe fortement ce secteur en proposant une gamme à prix abordable.

Cette stratégie paye puisque aujourd'hui 55% des produits BIO sont achetés en grandes surfaces. C'est un marché très juteux pour la grande distribution qui réalise des marges en moyenne 75% plus élevées sur ses produits BIO par rapport à ses produits conventionnels (source : magazine Que Choisir).

Pour pratiquer des prix bas, la grande distribution ne se soucie pas de relocaliser l'agriculture pour faire vivre les producteurs locaux, ni d'éviter l'inflation de gaz à effet de serre liée aux transports routiers.

Elle s'approvisionne dans des grandes exploitations étrangères spécialisées dans les monocultures, pour négocier les prix sur les volumes comme la « mer de plastique » d'Almería en Espagne, puisque selon la réglementation européenne il n'y a pas de limite quant à la taille des exploitations, aux modes d'exploitation ou aux conditions précaires des travailleurs.

Elle achète grâce à des intermédiaires ou des centrales d'achats mettant les producteurs en concurrence et poussant les prix à la baisse.

Elle importe des denrées depuis des pays ou le foncier et la main d’œuvre sont peu coûteux, comme l'Espagne, l'Italie ou le Maroc.

Ce BIO de grandes surfaces, propose des produits sans OGM mais bourrés d'additifs discutables (comme le nitrite de sodium potentiellement cancérigène)

De plus, ce « BIO » ne s'occupe nullement des saisons (comme les tomates d'Almería qui sont produites toute l'année), ni de l'emprunte carbone, ni de la main d’œuvre surexploitée, ni de l'épuisement des sols.

(Source : documentaire « la face cachée du BIO low-cost » de France 5)

 

La part de marché des enseignes sur le BIO

De nombreuses enseignes de la grande distribution rachètent des enseignes spécialisés dans le BIO :

  • Naturalia appartient à Casino depuis 2008

  • Les Comptoirs de la BIO a vendu ses actions à Intermarché en 2018

  • Quant à Carrefour, il est propriétaire de la chaîne So bio depuis 2018, de Greenweez depuis 2016 et de Bio c' Bon depuis 2020.

 

Classement des plus grandes enseignes en 2021 (source : magazine Linéaires) :

Enseignes

% CA

Évolution sur 1 an

Indice de performance en BIO*

E.Leclerc

20,20%

0

95,1

Intermarché

13,70%

0

90,3

Carrefour

11,00%

-0,8

112,1

Système U

10,80%

0,2

101,7

Carrefour Market

9,30%

0

117,3

Auchan

6,20%

-0,1

95,4

Lidl

5,80%

0,4

74,6

Monoprix

4,70%

0,1

205

Casino

2,60%

0,1

131,2

*Indice de performance en BIO : comparaison de la part de marché de l'enseigne obtenu en BIO à celle sur le total alimentaire.

En fin de classement, on trouve Géant (1,9% CA), Cora (1,4% CA), Aldi (1,3% CA), Supermarché Match (0,5% CA), Leader Price (0,5% CA), Netto (0,3% CA).

 

Le marché du BIO est en pleine croissance et répond à une demande de plus en plus importante du public de préserver sa santé. Le chiffre d'affaire du BIO en France est de 9,7 milliards d'euros (en 2018).

Aujourd'hui, les grandes surfaces détiennent plus de la moitié du marché (55%), 31% pour les magasins spécialisés, dont des magasins rachetés par les grandes enseignes et seulement 14% pour les petits commerçants.

Les grandes surfaces font de gros bénéfices avec ce marché juteux mais les produits qu'elles proposent ne sont pas toujours très sains, de moins en moins écologiques et plus vraiment éthiques.

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