Notre système alimentaire IV
Des solutions à l'échelle individuelle
A l'échelle individuelle, il est toujours possible de prendre en marche la transition vers un développement durable. Quant on parle de développement durable, c'est pour choisir un système qui sera capable d'assumer les besoins des générations actuelles sans nuire aux besoins des générations futures.
Du point de vue de la nutrition, ça passe d'abord par une meilleur connaissance de tout ce que l'on mange chaque jour, comme pa exemple l'achat de produit peu voir pas transformés, la consommation de légumes et de fruits de saison ainsi que la lecture des codes qui figurent sur certains produits (comme les oeufs ou le dentifrice).
On pourra également s'aventurer dans ses propores cultures, et ça même si on ne possède pas de jardin car les potagers autonomes trouvent leur places dans n'importe quel intérieur, il suffit juste d'un peu d'eau et de lumière pour que se soit concluant. Si on a la chance d'avoir un terrain, on pourra y mettre quelques poules qui mangeront les épluchures de légumes ou de fruits contre quelques oeufs frais.
Sans devenir végétarien, on essayera de réduire sa consommation de viande mais surtout de viande rouge, car par exemple, pour produire 1 kilo de viande de boeuf il faut 13 000 Litres d'eau alors qu'il faut seulement 50 Litres d'eau pour produire 1 kilo de légumineuse. S'ajoutent à cela la déforestatation massive qui est nécessaire pour la production de viande et conditions inhumaines d'élevage (8 animaux sur 10 y sont confrontés). Question d'éthique, on favorisera la viande de qualité voir labélisée et si possible achetée en boucherie.
Basculer vers un système alimentaire plus éco-responsable, c'est agir efficacement contre le gaspillage alimentaire dont la gestion libère d'importante quantités de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ce qui contribue un peu plus à l'épuisement des ressources, aux changement climatiquesainsi que la déstruction de l'environnement.
(Source : Conservation Nature, cairn.info)